Thomas, quelles ont été les grandes étapes de ta carrière ?

J’ai été formé au FC Gueugnon où j’ai fait toutes mes classes. Ensuite, je suis parti en Alsace du côté de Saint-Louis Neuweg où j’ai joué durant deux saisons. J’ai aussi été joueur du SR Colmar durant 7 ans. J’y ai connu plusieurs montées de CFA2 à CFA puis de CFA à National, championnat dans lequel nous avions évolué durant 6 saisons. J’ai terminé ma carrière à Colmar et j’ai intégré directement le staff technique en tant que responsable des gardiens.

Pourquoi avoir arrêté ta carrière si jeune...

J’ai toujours voulu faire ce métier d’entraineur. L’opportunité s’est présentée à moi de prendre en charge les gardiens de but à un niveau qui était intéressant. J’ai réfléchi avant de prendre cette décision importante. J’ai pris beaucoup de plaisir et je ne regrette pas d’avoir arrêté ma carrière de joueur si jeune.

As-tu un modèle de gardien de but ?

Celui qui m’a donné envie de jouer à ce poste, c’est Pascal Olmeta. J’avais pour modèle, Grégory Coupet à l’époque à laquelle je jouais encore. C’est un modèle tant par la personnalité que par le travail accompli. Parmi les gardiens de but d’aujourd’hui, Hugo Lloris et Alphonse Aréola retiennent mon attention car ils représentent bien ce poste. Ils sont humbles et travailleurs. De plus, médiatiquement, ils sont discrets.

Quel est ton rôle exact au MANS FC ?

Je suis en charge direct des gardiens de but du MANS FC des équipes masculines de National 2, U19 Nationaux et U17 Nationaux mais aussi de la D2 Féminine. Il y a deux éducateurs qui s’occupent de la préformation et deux autres qui sont en charge de l’école de football.

En termes d’organisation, je suis tous les jours avec la National 2 et je vois les autres équipes. On travaille énormément avec la vidéo qui permet de voir les points forts et points faibles lors des matchs. Je travaille de manière étroite avec le préparateur physique, Tanguy Charmel sur l’aspect athlétique de nos gardiens.

Ta relation avec Cédric Mensah, ton ancien coéquipier à Colmar, est-elle particulière ?

C’est une relation particulière car on a été coéquipiers. On a joué ensemble. Il y a une relation de confiance qui existe et qui est liée à notre passé. Aujourd’hui, je suis son entraîneur. Si j’ai besoin de le bousculer, je le bouscule et quand il faut le féliciter, je le fais aussi. La relation est la même qu’avec Thibault Ferrand. Sur l’aspect psychologique, je connais mieux Cédric. Je peux anticiper sur son comportement et ses réactions.

Satisfait de la progression des gardiens ?

Chacun progresse à sa manière. Tout relève de l’état d’esprit. Les infrastructures et l’encadrement du club permettent de s’entraîner dans des conditions optimales. Quand tu travailles dans un climat de confiance, avec l’envie et la motivation, tu es épanoui et tu progresses.